COORDONNÉES ET HORAIRES | ||
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11 rue du Val de Loir | ||
72340 LHOMME | ||
02 43 44 43 62 | ||
secretariat@mairielhomme.fr | ||
Matin | Après-midi | |
Lundi : | Fermé | 15h - 17h30 |
Mardi : | 8h30 - 12h30 | 16h30 - 18h |
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L'abside, les hautes fenêtres ogive, les arabesques …
Découvrez l'église Saint Martin.
L’église de Lhomme se trouve devant un ancien prieuré-cure médiéval. Ce prieuré aurait été établi sur un ancien cimetière mérovingien.
Bâtie au XIIème siècle, elle était alors composée d’une nef unique et d’une abside. Le premier clocher au-dessus de la première travée de la nef a été érigé à la Renaissance. Dans la première moitié du XVIIème siècle, on ouvre la dernière travée de la nef pour ajouter deux chapelles latérales formant transept.
Au nord, la chapelle de la Sainte-Vierge ou du Rosaire fut commanditée par Jacques de Courtoux, seigneur de la Gidonnière. Cette chapelle comporte une remarquable clé d’ogive pendante et un tableau d’autel « La Vierge au Rosaire », peint par Lacroix (vers 1646), classé monument historique en 1906 par décret d’Aristide Briand et qui, présente, en arrière-plan le Château de la Gidonnière et le bourg de Lhomme.
Au sud, la chapelle Saint-Joseph fut édifiée en 1654 avec l’argent des bancs et en grande partie financée par Beduet, prieur-curé de Lhomme et doyen de Trôo (archives du diocèse du Mans). Le tableau d’autel est une « Adoration des Bergers » peint par Lacroix.
Dans l’abside est réalisé un retable au XVIIème siècle avec un tableau représentant « Le Christ aux instruments de la Passion », par Lacroix, et aujourd’hui inscrit à l’inventaire des monuments historiques par un arrêté du Préfet de la Sarthe en date du 11 août 2016.
En 1844, la comtesse de Nonant fait un don de 3 000 francs à la fabrique pour construire une chapelle adjacente à l’église (actuelle sacristie) dont elle aura la jouissance exclusive.
Le 12 juin 1900, un décret autorise le legs de 3 000 francs par Antonia de Gramont pour la construction d’un nouveau clocher-porche. Le projet définitif de l’architecte Auguste Ricordeau, du Mans, est approuvé le 4 mai 1904. Le nouveau clocher, de 32 mètres de hauteur, est béni début novembre 1905. Les travaux sont terminés en janvier 1906.
Le portail occidental de 1905 est couvert d’un arc dont le tympan est sculpté au chiffre de saint-Martin, patron de la paroisse.
Une litre très effacée court sur toutes les façades extérieures de l’édifice. Un blason sculpté de la famille de Courtoux orne le pignon de la chapelle sud.
A l’intérieur, les murs latéraux de la nef laissent entrevoir une litre et même quelques fragments peints des roses du blason de la famille des Courtoux. Cette litre fait, probablement le tour intérieur des murs de l’église. des fragments de peintures murales ont été identifiés sur les murs de la nef.
Lors de la guerre de 1870-1871, les prussiens sont passés par Lhomme, en témoignent des tombes de soldats prussiens dans le cimetière communal. Il se raconte de sources concordantes que l’aumônier des prussiens a rencontré le curé de la paroisse. Il lui aurait demandé le nom du diocèse dans lequel se situait le village et le curé lui a répondu « Le Mans ». L’aumônier serait tombé dans les bras du curé. L’aumônier était originaire du diocèse de Paderborn qui a recueilli les reliques de Saint-Liboire, évêque du Mans, en 836. A cette occasion, un pacte d’éternelle fraternité a été conclu entre Paderborn et Le Mans, ce qui en fait le plus ancien jumelage entre les deux villes.